THIÈS – Une vingtaine de malfaiteurs attaquent deux usines et emportent 50 millions de FCFA
Les faits se sont déroulés dans la nuit du dimanche au lundi, à Allou Kagné, dans la région de Thiès. Selon les informations publiées par L’Observateur, une vingtaine d’hommes encagoulés et lourdement armés ont pris d’assaut deux sites industriels, ceux de Cimaf et Cbmi, avant de disparaître dans la nature avec un butin estimé à 50 millions de FCFA. D’après le quotidien, l’attaque a débuté vers 3 heures du matin à la cimenterie Cimaf. Les assaillants, armés de fusils de chasse, de machettes, de couteaux et de pistolets, ont d’abord encerclé l’usine avant de forcer la porte principale. Ils ont ensuite maîtrisé et ligoté les vigiles, blessant grièvement le chef de poste. Ce dernier, sous la contrainte, a été obligé de les guider dans les bureaux administratifs. Pendant près d’une heure, ils ont fouillé minutieusement les lieux sans réussir à trouver de grosses sommes d’argent.Ne s’arrêtant pas là, les malfaiteurs se sont ensuite dirigés vers l’usine voisine Cbmi, où résident des ressortissants chinois chargés des travaux de construction. Là encore, selon L’Observateur, ils ont utilisé la même méthode : neutralisation des gardiens, intrusion dans les locaux, puis recherche ciblée d’argent liquide. C’est finalement dans le bureau du chef de chantier qu’ils ont découvert un coffre-fort contenant 50 millions de FCFA, qu’ils ont emporté avant de s’enfuir. . es gendarmes de la Brigade de Thiès se sont rendus sur place après le braquage pour procéder aux constatations et ouvrir une enquête. Pour l’heure, aucune arrestation n’a encore été signalée, mais les recherches se poursuivent pour retrouver les auteurs de ce coup de force particulièrement bien organisé.Ce nouveau braquage, rapporte L’Observateur, vient raviver le sentiment d’insécurité dans la zone industrielle d’Allou Kagné, où plusieurs entreprises ont déjà été ciblées ces derniers mois par des bandes armées opérant de nuit. Les habitants et travailleurs de la localité appellent désormais les autorités à renforcer la sécurité autour des sites industriels pour prévenir de nouvelles attaques.