Polémique sur le salafisme: Birame Souleye Diop “reprécise le fond de sa pensée”
Présent lors de la cérémonie religieuse de la Ziarra de Diacksao, Birame Souleye Diop a répondu à la polémique née de ses déclarations jugées malheureuses sur le salafisme
Le ministre de l’Energie a tenu à lever toute équivoque, rappelant qu’il répondait “aux cusations faites contre les militants de PASTEF, selon lesquelles, précise-t-il, les dirigeants du parti politique « PASTEF », aujourd’hui à la tête de l’Etat, ne sont pas des “salafis” . “J’ai illustré mes propos par différents récits anecdotiques.A l’observation, mes propos ont suscité une incompréhension se traduisant par une frustration voire un mécontentement d’une partie d’une communauté musulmane se réclamant d’obdience “salafi” qui s’est sentie visée par des attaques malveillante de ma part.Par la présente, je tiens à préciser le fond de ma pensée pour dissiper toute mauvaise compréhension afin que nulle n’en ignore”, regrette-t-il.
L’ancien président du groupe parlementaire Yewwi, d’affirmer “que nous leaders de “PASTEF” ne sommes pas « salafis » ne saurait signifier que ce noble courant de pensée islamique, les personnes qui l’incarnent et celles qui s’en réclament seraient mauvais. Mon éducation familiale, imbibée de valeurs islamiques de tolérance, de tempérance et de ponderance, ne m’autorise pas à sous-estimer les croyances d’un concitoyen du monde à fortirio celle d’un coreligionnaire.”
Plus que décidé à éteindre toutes les polémiques qui ont suivi ses déclarations, le ministre lave son honneur. “J’ai employé le mot « salafi » dans le sens familier et erronée qu’utilisent les ennemis de l’Islam, qui sciemment confondent l’Islam authentique des pieux prédécesseus et certaines pratiques actuelles desincarnées pronées par des groupuscules musulmans. Je n’ai pas utilisé le terme “salafi” dans son sens originel, c’est à dire la croyance des nobles prédécesseurs et ceux qui se réclament d’eux. Jamais, l’idée ne m’a traversé de tenter par des propos désobligeants de jeter le discrédit sur une frange d’une quelconque communauté de croyants surtout de musulmans, d’autant que je travaille avec des membres de la communauté sur des projets avec des retombées sociales, économiques et religieuses d’une importance capitale”.
L’ancien maire de Thiès-Ouest “conclue ce bref propos en rappelant aux uns et aux autres, cette belle sagesse prétée au Khalif Oumar Ibn Khatab qui disait que ” lorsqu’un musulman agit de façon non comprise, ses frères doivent lui trouver soixante-dix (70) excuses avant de le juger et de le condamner” . En prélude à la période de pénitence et de miséricorde du Ramadan, je souhaite à toutes les communautés un excellent mois de Shawal dans un Sénégal, plus que jamais uni.”