| | | |

Refus d’obtempérer et empoignades en face du Palais : un conseiller spécial du Président perd son sang-froid contre des policiers

La scène s’est déroulée hier, jeudi, peu avant le crépuscule, à un endroit où le calme et la discipline sont habituellement de mise : devant le Palais de la République. À 17h30, un conseiller spécial du chef de l’État s’est violemment emporté contre des policiers en faction, dans une altercation aussi improbable que choquante, en plein cœur du pouvoir. Selon les informations de L’Observateur, tout a commencé lorsqu’un individu de sexe masculin, vêtu avec soin et portant des valises, s’est présenté à pied devant la Maison présidentielle. Refusant de se soumettre aux consignes de sécurité, il aurait tenté de franchir une zone interdite malgré les injonctions des agents déployés sur place. Les policiers, croyant avoir affaire à un citoyen lambda, lui auraient intimé de rebrousser chemin. L’homme aurait alors opposé un refus catégorique, avant de s’emporter contre le motard du ministre de la Justice, B. Ndiaye, présent sur les lieux. Les témoins parlent d’une véritable « empoignade » entre les deux hommes, sous le regard impuissant des forces de l’ordre. Ce moment de tension, survenu en face même du siège du pouvoir exécutif, a provoqué stupeur et embarras parmi les policiers et les passants. Car l’individu, finalement, n’était autre qu’un conseiller spécial du Président de la République. Un haut fonctionnaire, connu de la Maison, qui, selon plusieurs témoins, aurait eu des mots très durs à l’encontre des policiers qu’il jugeait « zélés ». Le ton est monté lorsqu’un gradé de la compagnie de garde, informé de la situation, a tenté d’intervenir par téléphone pour calmer le jeu. Mais l’échange aurait tourné à l’aigre. Selon L’Observateur, le conseiller, visiblement irrité, aurait sèchement rétorqué :« Je n’ai pas ton temps », avant de couper la communication, sous les yeux médusés des agents présents. Pour les policiers déployés quotidiennement autour du Palais, cet épisode est vécu comme une humiliation. « C’est un incident difficile à digérer », confie une source citée par L’Observateur. « Ce n’est pas seulement une question de discipline, mais aussi de respect mutuel entre institutions. » D’autant plus que la scène s’est produite dans une zone ultra-sensible, où tout geste déplacé peut être interprété comme une menace potentielle. L’affaire, aussitôt signalée à la hiérarchie policière, suscite un vif malaise jusque dans les couloirs du pouvoir. Des témoignages évoquent un climat de tension croissante entre certains responsables politiques et les forces de sécurité chargées d’assurer leur protection.

La République secouée par un incident embarrassant.

Si l’incident n’a pas eu de suite judiciaire immédiate, il continue de faire grand bruit dans les milieux sécuritaires et politiques. Ce dérapage, survenu en un lieu aussi symbolique que le Palais, est perçu comme le signe d’un malaise plus profond au sein du dispositif étatique .Un conseiller spécial défiant des policiers en faction devant la résidence du Président : l’image, forte et dérangeante, restera sans doute longtemps dans les esprits. Comme le résume un témoin interrogé par L’Observateur « On ne s’attend pas à voir ce genre de scène devant la maison du chef de l’État. C’était surréaliste. »

Publications similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *