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Réquisitoire du parquet financier : Waly Seck dans la ligne de mire

Le chanteur Waly Seck est cité dans une affaire tentaculaire de blanchiment de capitaux et d’association de malfaiteurs. Selon Wal Fadjri Quotidien dans son édition du mercredi 7 mai, le procureur de la République adjoint près le Parquet financier a requis son inculpation et son placement sous mandat de dépôt, aux côtés d’autres personnalités, dont Ibrahima Bâ, fils de l’ancien Premier ministre Amadou Bâ, Cheikh Tidiane Seck, chauffeur de ce dernier, l’ancien ministre Samuel Sarr (déjà incarcéré dans l’affaire West African Energy), Mamadou Sy, Saliou Sylla et Babacar Niang.

Ces individus sont poursuivis pour association de malfaiteurs en bande organisée et blanchiment de capitaux commis par un groupe criminel organisé. En saisissant un juge d’instruction, le parquet entend cerner l’ensemble des circuits financiers liés à Amadou Sall, fils de l’ancien président Macky Sall, présenté comme le pivot de ces transactions suspectes.

Le dossier s’appuie sur un rapport complémentaire de la CENTIF, reçu fin mars par le Pool judiciaire financier (PJF). Ce rapport met en lumière des opérations douteuses estimées à plus de 125 milliards de francs CFA, impliquant des sociétés-écrans, des prête-noms et des flux financiers irréguliers. Il a déjà conduit à l’arrestation de figures comme Farba Ngom et Tahirou Sarr.

Amadou Sall, convoqué ce mercredi par le PJF, est introuvable. D’après Source A, il serait actuellement aux États-Unis et n’aurait pas répondu à la convocation.

Le parquet estime que Waly Seck et Mamadou Sy auraient bénéficié de transferts financiers suspects. Samuel Sarr est, lui, suspecté d’avoir pris part à des mouvements de fonds litigieux, dont un chèque de 200 millions de francs CFA.

Ibrahima Bâ est impliqué à travers la société

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