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«Les 10000 milliards de dette ne sont pas de la responsabilité du régime actuel»: Cheikh Diba démonte les accusations de l’Apr et TAS

Face aux critiques virulentes sur le niveau d’endettement de l’État, le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, est monté au créneau pour apporter des clarifications. S’exprimant ce samedi 28 juin devant les députés, il a fermement rejeté les accusations selon lesquelles le régime actuel aurait contracté 10 200 milliards FCFA de dettes sans résultats visibles.

« Les chiffres avancés sont erronés. Ces 10 000 milliards ne relèvent pas de la responsabilité du gouvernement en place », a-t-il déclaré, précisant que l’appel d’offres concerné a été conduit de manière rigoureuse et en réponse aux besoins identifiés. Il a ajouté que tous les travaux préparatoires avaient été achevés dès le 28 décembre, mais que la séance prévue à l’Assemblée pour en débattre n’avait pu se tenir dans son intégralité.« L’appel d’offres ne vaut pas 10 000 milliards, mais il est sérieux, conforme et pertinent. Il n’y a pas lieu de le dramatiser », a-t-il insisté, se disant ouvert à une présentation détaillée de tous les éléments à toute personne intéressée.La sortie du ministre intervient après la publication, jeudi dernier, d’un communiqué du Secrétariat exécutif national de l’Alliance Pour la République (APR), qui dénonçait un endettement de 10 200 milliards FCFA en quatorze mois, réparti entre 4 500 milliards en 2024 et 5 700 milliards prévus en 2025. Le parti de l’ancien président Macky Sall exige des explications sur l’utilisation de ces ressources, évoquant une dette « sans effet visible ».Dans le même registre, le député Thierno Alassane Sall s’est aussi exprimé sur le sujet dans une publication sur Facebook. Dénonçant une « explosion de la dette » à 5 715,5 milliards en 2025, il affirme que le cumul atteint plus de 10 200 milliards en deux ans sous la gouvernance actuelle. Il regrette que cette dette n’ait eu « aucun impact sur le chômage, la vie chère, les étudiants, l’emploi ou le monde rural ».« Pendant ce temps, les néo-apparatchiks se gavent de fonds politiques financés par la dette, alors que les Sénégalais ploient sous le poids des prix élevés à la pompe et des denrées inaccessibles », a-t-il fustigé.

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