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Macky Sall donne les raisons de son engagement pour les législatives et répond aux accusations du Premier ministre sur le maquillages des finances publiques

 Investi tête de liste nationale de la nouvelle coalition Takku Wallu Sénégal (Apr-Pds) aux élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, l’ex-président Macky Sall a récemment démissionné de son poste d’envoyé spécial du 4P où il avait été nommé par le président français Emmanuel Macron. Ce come-back dans l’arène politique nationale – jugé ‘’prématuré’’ par certains -suscite beaucoup de commentaires. Pour y répondre, l’ancien chef de l’État a profité d’une interview avec Bloomberg TV repris par Emedia.sn, ce mardi 15 octobre 2024, pour se justifier.  “J’ai accepté de renforcer l’opposition pour éviter une majorité toute-puissante qui pourrait être tentée de mener le pays sur une mauvaise voie, a prononcé Macky Sall.

Dans la même veine, le patron de l”Apr a, répondant aux accusations du gouvernement relatives au maquillage des finances publiques, contesté les résultats d’un audit affirmant que son administration avait sous-estimé la dette publique et le déficit budgétaire. Une révélation jugé avoir provoqué une dégradation de la note de crédit du pays. Au cours du même entretien avec Jennifer Zabasajja de Bloomberg à Londres, ce mardi 15 octobre 2024, il a balayé d’un revers de la main ces allégations graviissime: “Je regrette les propos du Premier ministre (Ousmane Sonko, ndlr) qui sont totalement faux et qui ont conduit à une dégradation de la note du Sénégal “, réagit l’ex president Sall qui rétorque: “il ne faut pas se mettre dans la tête que l’on peut se développer sans dette, ce n’est pas possible. l ne faut pas confondre emprunter pour financer le développement et parler de surendettement ” Macky Sall soutient avoir “quitté un pays où les indicateurs étaient au vert.. Les résultats des investissements de mon administration sont tellement visibles qu’il ne devrait même pas y avoir de débat “, s’effiloche-t-il, comme pour narguer son farouche adversaire Ousmane Sonko, devenu Premier ministre du Sénégal. Pour rappel, l’étude réalisée par le nouveau régime a révélé, selon le premier ministre Sonko, que le ratio de la dette par rapport au produit intérieur brut (PIB) atteignait en moyenne 76,3 % au cours des cinq dernières années sous la présidence de Sall, bien au-delà des 65,9 % annoncés. Le déficit budgétaire, d’après toujours le Pm, dépasse 10 % du PIB à la fin de 2023, soit près du double des chiffres communiqués par l’administration Macky Sall.

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