Rocambolesque à Yarakh: la mére de famille infusait du yamba pour son flls de 4 ans
Les populations de Yarakh n’en reviennent toujours pas suite à la découverte des raisons de l’arrestation musclée par un escadron de la Gendarmerie de A.Diouf, une résidente de la commune. La mère de famille a été surprise en pleine préparation d’une infusion de chanvre indien qu’elle s’apprêtait à donner à son fils mineur. Ce dernier, âgé de 4 ans, souffrant d’asthme était soignée par sa mère avec cette breuvage. C’est après avoir été informée par une source anonyme de l’existence d’un trafic de drogue à la devanture d’une maison sise à Yarakh, que la gendarmerie de Hann a fait une descente sur les lieux. Les Echos qui donne l’information, rapporte que les présumés dealers entreteneurs de ce commerce illicite, Khadim et Abo, ont échappé à la traque des hommes en bleu. Les pandores, pas découragés, ont fouillé les lieux pour découvrir, dissimulés dans un jardin, 1900 grammes de chanvrei indien. La perquisition d’une maison incriminée assure la découverte de «quelques résidus de “yamba” dans l’armoire de M. Senghor. Le journal renseigne que le mis en cause sera ainsi appréhendé et embarqué en compagnie de sa soeur et de l’amie de celle-ci, A. Diouf. Un trio qui nie les faits et ne tarde pas à accuser «leurs voisins» comme étant les propriétaires de la drogue. Face aux enquêteurs, Ils déclarent que «Khadim et Abo» sont violents et «c’est la raison pour laquelle ils n’osaient pas les dénoncer». Repris par le quotidien d’information, M. Senghor finit toutefois par «endosser la paternité de la drogue découverte dans sa chambre», en invoquant «son statut de fumeur de “yamba”». D’après Les Echos, A. Diouf a reconnu, à son tour, «qu’elle préparait une infusion de chanvre indien qu’elle donnait à son fils de 4 ans pour calmer son asthme». Attrait à la barre du Tribunal des flagrants délits de Dakar, lundi, le trio rétropédale, précisant que «lorsque les pandores leur ont montré [les photos de Khadim et Abo], ils ont dit qu’ils étaient leurs voisins», mais ils n’ont «jamais dit que [les susnommés] étaient des trafiquants de drogue], souligne Les Echos. La défense s’engouffre dans la brèche, en assurant que les mis en cause «n’étaient pas les seuls occupants de la maison». «Aucune mère de famille ne va administrer de la drogue à son enfant. Même si elle le fait, elle n’a pas l’intention de faire mal», embraie l’avocat d’A. Diouf. Cette dernière a été finalement condamnée à 15 jours de prison pour administration de drogue à autrui. M. Senghor écope quant à lui de deux mois d’emprisonnement ferme pour détention et usage de chanvre indien alors que le Procureur avait requis deux ans de prison avant de «se référer à la sagesse du Tribunal» concernant le sort de la soeur du prévenu. Celle-ci a été relaxée au bénéfice du doute.