Letexier : un carton jaune aux relents de scandale qui prive Thomas Partey de la demi-finale Arsenal – PSG
Le quart de finale retour de la Ligue des Champions entre le Real Madrid et Arsenal, remporté brillamment par les Gunners, a été entaché d’une décision arbitrale qui fait couler beaucoup d’encre. En effet, l’arbitre français François Letexier, chargé de diriger cette rencontre à haute intensité, a semé la controverse en distribuant un carton jaune jugé injustifié au milieu de terrain ghanéen Thomas Partey.
Cette sanction, bien loin d’être anodine, a des conséquences lourdes : elle prive Arsenal de l’un de ses joueurs clés pour la demi-finale aller contre le Paris Saint-Germain. Une ironie du sort qui ne passe pas inaperçue, d’autant plus que le PSG est un club français… tout comme Monsieur Letexier.
Sur l’action incriminée, Thomas Partey, excédé, venait simplement exprimer son mécontentement face aux nombreuses interventions rugueuses d’Antonio Rüdiger, notamment sur ses coéquipiers. Une réaction légitime, dans le feu de l’action, mais qui lui a valu un avertissement de trop. Pourtant, Letexier savait pertinemment que le Ghanéen était sous la menace d’une suspension en cas de carton jaune.
De nombreux observateurs s’interrogent : s’agissait-il d’un excès de zèle ou d’une décision préméditée ? Car il est difficile d’ignorer la portée d’un tel geste, qui déséquilibre potentiellement l’effectif d’Arsenal avant un choc crucial contre un club du pays d’origine de l’arbitre. Thomas Partey est, il faut le rappeler, une pièce maîtresse dans l’organisation tactique des Gunners. Son absence face au PSG est un coup dur, aussi bien sur le plan sportif que symbolique.
Face à cette situation troublante, l’UEFA doit prendre ses responsabilités. Une enquête indépendante s’impose pour faire toute la lumière sur ce carton jaune aussi suspect que dommageable. Si la plus prestigieuse des compétitions européennes veut préserver sa crédibilité, elle ne peut fermer les yeux sur des faits qui laissent planer le doute sur l’impartialité de certains de ses officiels.
Pour les supporters d’Arsenal, c’est une injustice flagrante. Pour les amateurs de football, c’est un cas d’école qui pose une question de fond : jusqu’où l’arbitrage peut-il influencer, volontairement ou non, le destin d’une équipe ? En attendant des réponses, Arsenal devra composer sans son maestro du milieu face au PSG… et espérer que le football, cette fois, parle plus fort que les cartons douteux.
I. DIOUF