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El Malick Ndiaye porte plainte contre Bachir Fofana : « Protéger mon honneur et celui de l’Assemblée nationale »

Le président de l’Assemblée nationale, El Malick Ndiaye, a saisi récemment la justice pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles à l’encontre du journaliste-chroniqueur Bachir Fofana. Dans une déclaration relayée notamment par Libération, il explique sa démarche par la nécessité de défendre son intégrité personnelle et de préserver la crédibilité de l’institution parlementaire.s

Selon El Malick Ndiaye, le journaliste a tenu des propos graves en l’accusant, sans preuve, de favoritisme et de corruption dans l’attribution d’un marché public portant sur des véhicules destinés aux députés. Le président de l’Assemblée dénonce ce qu’il considère comme une campagne délibérée de désinformation, menée dans le but de porter atteinte à son image. « Depuis quelque temps, des individus malintentionnés, avec leurs relais, tentent de me discréditer en diffusant de fausses informations », accuse-t-il.

Il affirme que ces allégations infondées jettent un discrédit non seulement sur sa personne, mais aussi sur l’Assemblée nationale tout entière, en l’associant à des pratiques de népotisme qu’il juge contraires aux principes républicains. « Ils cherchent à faire croire que je favorise mes proches dans la gestion des affaires publiques, ce qui est totalement faux et inacceptable », soutient-il avec fermeté.

El Malick Ndiaye justifie également sa plainte par la responsabilité qui lui incombe en tant que haut représentant de l’État. « En tant que président de l’Assemblée nationale, je suis constamment sous le regard de l’opinion publique. Chaque information me concernant peut avoir un impact immédiat et profond, surtout dans un contexte où les réseaux sociaux amplifient tout », explique-t-il.

Face à ce qu’il qualifie d’atteinte à son honneur et à la crédibilité de l’institution parlementaire, il dit n’avoir eu d’autre choix que de recourir à la justice. « Ce combat, je le mène pour que la vérité soit rétablie, mais aussi pour mettre fin à une forme de légèreté médiatique qui menace le fonctionnement sain de notre démocratie », conclut-il.

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