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Centrale de Bargny: les populations de la ville côtière suspendues au verdict de la Cour suprême

Les populations de la vieille ville de Bargny sont suspendus ce jeudi, à l’écoute du procès aux multiples enjeux qui les opposent à la Centrale à charbon qui menace leurs existences. La Cour suprême statuera demain jeudi, 13 février, sur la demande de cessation des activités de cette unité industrielle à haute pollution. Enquête qui donne l’information dans son édition du jour, indique qu’il s’agit d’un combat que mène les populations riveraines et les environnementalistes, regroupés au sein du Réseau des associations pour la protection de l’environnement et de la nature (Rapen). “Depuis plus de 10 ans, plus de 70 000 habitants souffrent de dégradation du bassin atmosphérique de Bargny et de perturbations sonores continuelles”, dénoncent-ils, ajoutant que “le niveau de pollution affecte la santé des populations surtout avec les poussières de charbon s’échapp[ant] de l’usine sous l’effet des vents.”
Les membres du Rapen donnent pour preuves accablantes : “La présence d’hydrocarbures constatée sur les produits halieutiques ainsi que des particules de cendres demeurent un problème délicat. […]. La vie de toute une communauté est menacée avec cette centrale à charbon installée au coeur de Bargny. […].” Ces associations appuyées par l’organisation Natural justice, plaident “le démantèlement de l’unité, estimant que “la présence de cette centrale [viole] le droit consacré par la Constitution sénégalaise [à] un environnement sain [car] aggrav[ant] la survie des communautés qui sont grandement impactées par l’érosion côtière”. Les plaignants s”offusquent également que “des terres initialement destinées à l’agriculture, à l’habitat et à l’élevage ont été affectées au site industriel de

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