Cambriolage de la Direction de l’Informatique: plusieurs cadres du Trésor et des préposés à la sécurité, auditionnés
L’enquête ouverte pour élucider le mystérieux cambriolage des locaux de la direction de l’informatique du Trésor public avance à pas de tentacules. L’Observateur qui a ébruité l’information, révèle dans son édition de ce vendredi 7 mars, que la Sureté urbaine (Su) à procédé hier jeudi, à une série d’auditions des cadres du Trésor et des préposés à la sécurité présents le jour des faits.
C’est dans la cacophonie de contradictions dans l’opinion publique, que les enquêteurs de la Su ont démarré ce jeudi 6 “aux environs de 10 heures”, rapporte le journal du Groupe futurs médias (Gfm) le bal des auditions. C’est ainsi que la patronne et “plusieurs cadres [de la direction concernée] ont défilé, un à un, devant les limiers”. L’Obs cite parmi ces personnes auditionnées sur procès-verbal, certains occupants des bureaux visités par les cambrioleurs.“Tout ce beau monde a été confronté à une série de questions, notamment liées à la nature des données contenues dans les ordinateurs dérobés”, souligne le titre de IGfm.Ont également été entendus, selon la même source, l’aagent de police, A. Goudiaby, officiant à la 9e Compagnie du Groupement mobile d’intervention (Gmi), et sous le coup d’un arrêt de vigueur, ainsi que le vigile J. M. Niakh, l’autre préposé à la sécurité qui était de garde la nuit des faits”.L’Observateur renseigne que tout le monde est reparti libre des auditions. Il annonce que parallèlement à la série d’auditions, la Sûreté urbaine a lancé une autre phase capitale de l’enquête» : l’exploitation des caméras de surveillance de la direction de l’informatique du Trésor, ainsi que celles d’un multiservice situé en face. Toutefois, relève la source, “l’exploitation minutieuse des images des caméras de surveillance, dans le but d’identifier les cambrioleurs en cavale, se heurte à la faible résolution des images filmées la nuit. Un handicap qui ne saurait pas ébranler l’ardeur des enquêteurs, déterminés à lever le voile sur ce cambriolage nébuleux”.Pour rappel, les malfaiteurs ont visité les bureaux 18, 20 et 22, situés au deuxième étage de l’immeuble R+3 du 15, Rue Malenfant, au centre-ville, dans la nuit du 2 au 3 mars. Ils ont emporté trois ordinateurs, de marques HP et Surface Pro et la somme de 200 000 francs CFA.