Agression sauvage de Ch.B.Souané à Barkedji: l’enseignant courtisait une collégienne «mariée»
Le mystère autour de l’agression sauvage d’un enseignant à l’inspection de l’éducation et de la formation de Linguére en poste à Barkedji, a été percé en un temps record, par la Brigade de gendarmerie de Linguère. Les perspicaces enquêteurs qui ont ouvert une enquête quelques heures après la commission des faits ayant coûté un œil au nommé Ch.B.Souané, ont réussi à mettre un visage sur les présumés agresseurs. L’Observateur qui donne l’information dans son édition du weekend, informe que les expérimentés pandores qui ont travaillé en parfaite collaboration avec des hommes de l’ombre, “ont été informés de ce que l’enseignant courtiserait une collégienne domiciliée au village de Loumbi Dobi”. Le journal renseigne que la demoiselle qui étudie au Cem de Barkedji, distante de 4 kilomètres, passait le week-end chez ses parents villageois. Une relation qui n’était pas du goût du fiancé attitré de la demoiselle. Ce dernier, considéré comme le mari légitime, conformément à la tradition, aurait, dans un premier temps, appelé l’enseignant pour brandir des menaces contre lui. La même source qui cite l’enquête, précise que Souané aurait informé un collègue de ces menaces, sans toutefois mettre fin à sa présumée relation avec la jeune fille. Un entêtement qui a fini par exaspérer le «fiancé» qui s’était plaint auprès de sa belle-famille. L’affaire aurait par la suite pris une grande ampleur et la rumeur a commencé à courir dans le village sur cette relation mal vue. Un déshonneur pour le grand-frère de la collégienne quis juré de régler le problème à sa manière. Ce dernier, crayonné comme un homme au ca ractère trempé, aurait múri un plan pour faire payer à l’enseignant cette relation. C’est ainsi que dans la nuit du 17 au 18 jan vier, il a sauvagement agressé M. Souané pendant qu’il marchait tout seul dans le vil lage, aux environs de 20 heures. Le mis cause était accompagné de son ami. Munis de ces renseignements, les hommes en bieu ont convoqué, mardi dernier, le frère sur qui pèsent de forts soupçons. Celui-ci qui a déféré à la convocation a été entendu par les gendarmes enquêteurs. Cuisiné, il a fini par avouer les faits: «C’est moi qui ai agremé M. Souané. Je voulais lui faire peur pour qu’il ne s’approche plus de ma petite soeur mariée. Celle-ci est mariée à mon cousin et ami. Au cours de l’interrogatoire, il a aussi balancé le nom de son ami qui l’avait accompagné quand il attaquait l’enseignant Ce dernier, interpellé à son tour, a aussi avoué les faits. Les enquêteurs, très décidés à éclairer les zones d’ombre entourant le dossier, ont entendu la jeune fille, des membres de sa famille et des enseignants. Après bouclage de l’enquête préliminaire, les deux jeunes hommes mis en cause ont été déférés hier, au parquet de Louga. Ils ne sont pas encore édifiés sur leur sort dans la mesure où ils ont fait l’objet d’un retour de parquet.