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“Tous ceux qui pouvaient quitter la zone de crue du fleuve l’ont fait à temps”, assure Bala Moussa Fofana

Suite à l’alerte de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) sur les risques de crue du fleuve que partagent le Sénégal, la Mauritanie et le Mali, l’État du Sénégal avait bien pris les devants. Bala Moussa Fofana, ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement du territoire est catégorique à ce sujet. D’après l’invité du “Grand Jury” de ce dimanche, malgré la situation que vivent les populations riveraines au nord et au sud-est du pays, “beaucoup de ménages ont eu le temps de déménager ou de remonter un peu. À chaque fois qu’il y avait des montées, il y avait des alertes. Tous ceux qui pouvaient quitter cette zone l’on fait à temps. D’autres n’ont pas pu. On aurait voulu avoir plus de temps pour faire un travail de planification, de réorganisation de l’espace, prendre des mesures de gestion de la crue et dégager des zones. Mais ce travail là, comme vous le savez, prend énormément de temps” , assure-t-il. Le ministre de l’Aménagement du territoire pointe le doigt sur un manque de planification sur les lieux d’habitation, affirmant que beaucoup de familles vivent trop près du fleuve. ” Je me suis rendu compte que sur l’ensemble du territoire national, 90 % de l’espace national sénégalais ne fait pas l’objet d’une planification. Et d’une planification juste préventive qui déterminerait les usages, indiquerait les risques, analyserait les formes et les forces de chaque territoire, les usages les plus positifs, ce qu’il faudrait faire, ce qu’il ne faudrait pas faire, pour que maintenant, justement, les plans d’urbanisme et les plans de détails puissent de savoir sur quoi faire un travail d’urbanisation “.

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