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Soya Diagne dans la tourmente : de ses posts Facebook à la vidéo virale, le récit d’une audition mouvementée

Le début de semaine aura été agité pour Soya Diagne, patron du site d’information Ledakarois221. Selon les informations de L’Observateur dans son édition du jour, le journaliste en ligne a été convoqué à la Sûreté urbaine du Commissariat central de Dakar, entendu pendant plusieurs heures, puis placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête sur la diffusion de posts sur sa page Facebook et d’une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux. Les embrouilles ont démarré pour Soya Diagne, d’après L’Observateur, suite à une série de publications que le journaliste proche de l’ancien pouvoir de l’Apr, avait partagées sur sa page Facebook. Des textes au ton narratif et symbolique, dans la veine de ses habituelles chroniques, mais qui ont rapidement semé la confusion. Quelques jours plus tard, une vidéo relayée sur TikTok est venue enflammer la toile, alimentant des spéculations sur une supposée histoire de mœurs impliquant une haute autorité de l’État. Alertée par le tollé, la Sûreté urbaine a convoqué le journaliste pour en avoir le cœur net. Face aux enquêteurs, Soya Diagne a tenu à clarifier sa position : « J’étais dans une fiction, je ne parle pas de faits réels. Il s’agit d’une pure invention, comme j’ai l’habitude de le faire dans mes autres posts », aurait-il déclaré, selon L’Observateur. L’homme de presse soutient qu’il n’est pas l’auteur de la vidéo incriminée, et qu’il n’a jamais évoqué de viol ni cité le nom d’une autorité. Il affirme avoir voulu produire un contenu de fiction, comme il le fait régulièrement sur ses plateformes, sans imaginer que ses mots prendraient une telle tournure. Pour les enquêteurs, l’objectif est désormais de déterminer l’origine exacte de la vidéo, la chaîne de diffusion et les intentions derrière la mise en ligne. En attendant, Soya Diagne, assisté de son avocat, a passé plusieurs heures entre les mains des limiers de la Sûreté urbaine. Un épisode qui, au-delà du buzz, relance le débat sur les limites de la liberté d’expression à l’ère des réseaux sociaux, où la frontière entre fiction et réalité devient parfois aussi fine qu’un fil numérique.

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