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Scandale présumé à l’ASER : la polémique enfle autour des accusations de Thierno Alassane Sall

Une nouvelle polémique s’est invitée dans le débat public avec les accusations portées par l’opposant Thierno Alassane Sall (TAS) concernant de supposés cas de corruption dans le dossier AAE Power–ASER. L’ancien ministre, qui avait récemment effectué un déplacement en Espagne à la recherche d’éléments pour étayer ses soupçons, a adressé une question écrite au gouvernement. Mais ses adversaires politiques estiment que ses arguments manquent de fondement. Selon les précisions apportées, les décaissements dénoncés par TAS ont été effectués en juin 2024, soit avant l’entrée en fonction du nouveau directeur général de l’ASER, Jean Michel Sène, officiellement installé le 11 juillet 2024. Les opérations pointées par l’opposant relevaient donc encore de la gestion de l’ancien directeur nommé sous Macky Sall.Pour ses détracteurs, cette situation illustre la fragilité des accusations de Thierno Alassane Sall. Certains estiment qu’il cherche à s’imposer comme premier opposant au régime en place, malgré ses défaites électorales successives. Ils l’accusent également de relayer les arguments d’une partie prenante au dossier, plutôt que de défendre l’intérêt général. Le député Amadou Ba est allé plus loin en invitant TAS à un débat direct avec le DG de l’ASER, Jean Michel Sène, afin de confronter les faits. Un débat que l’ancien ministre n’a, pour l’instant, pas accepté. Du côté du gouvernement et de la majorité, l’affaire est présentée comme un « pseudo-scandale » brandi par l’opposition pour occuper le terrain politique. « Après 18 mois de gouvernance, c’est la seule affaire que l’opposition agite comme un écran de fumée », soutiennent-ils, en estimant que le programme Jub Jubbal Jubanti poursuit son déploiement dans les administrations.

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