La dérive du journalisme au Sénégal : entre dévoiement et espoir de renouveau sous la présidence de Sonko.
Sous le règne de Macky Sall, de nombreux Sénégalais se sont insurgés contre les agissements d’une partie de la presse nationale. Certains journalistes, loin de remplir leur rôle de contre-pouvoir, semblaient plutôt s’efforcer de plaire au Président, masquant ainsi ses erreurs aux yeux du public. Cette situation a fait mal au peuple, qui traversait une période difficile sous un régime où l’autoritarisme prenait racine et où la richesse se concentrait autour du cercle proche du pouvoir. Ce gang proche de Macky Sall s’enrichissait sans égard pour le bien-être des citoyens.
Pourtant, le Sénégal a su se relever de cette dérive. Grâce à un combat acharné, le peuple a réussi à placer un nouvel espoir à la tête du pays : Ousmane Sonko. L’arrivée de son parti au pouvoir a suscité des attentes élevées, notamment l’espoir de voir les journalistes travailler enfin dans la transparence, le respect des règles éthiques et la responsabilité professionnelle. Le Sénégal d’aujourd’hui ne tolère plus ces dérives médiatiques qui ont longtemps terni le paysage informationnel du pays.
Cependant, certaines pratiques semblent persister. Ce que les Sénégalais ne veulent plus voir, ce sont ces journalistes qui, au lieu de rectifier le tir et d’adopter un comportement plus responsable, tombent dans les mêmes travers qu’auparavant, mais cette fois en cherchant à plaire à Ousmane Sonko. Or, Ousmane Sonko lui-même n’a pas besoin de cela, et nous, en tant que sympathisants, souhaitons un véritable changement dans la manière de faire.
Le pays doit évoluer et personne, y compris les journalistes, ne doit être au-dessus des principes qui régissent notre société. C’est à ce titre que les comportements de certaines figures médiatiques comme Ngoné Saliou de Sans Limites et Salma de Walf TV doivent être des signaux d’alarme pour tous les Sénégalais. Leur approche du journalisme est éloignée des standards professionnels. Ngoné Saliou, qui se proclame journaliste, semble faire tout sauf du journalisme. Insolente et souvent dénigrante, elle se consacre davantage à fomenter des polémiques qu’à informer de manière rigoureuse. Pire encore, elle pense que sa manière de faire sert le parti Pastef et Ousmane Sonko, alors qu’elle ne fait que nuire à leur image.
À Ousmane Sonko, nous disons que nous avons lutté pour que vous accédiez au pouvoir, mais nous ne voulons pas la reconduction de pratiques indignes, notamment celles qui consistent à propulser des individus dont la seule compétence est de flatter les puissants et d’attaquer lâchement ceux qui n’ont pas le vent en poupe. Ngoné Saliou doit être rappelée à l’ordre, car elle va trop loin.
Quant à Salma de Walf TV, le constat est tout aussi alarmant. Son manque de professionnalisme est évident. Elle transforme chaque débat en une confrontation bruyante et irrespectueuse, humiliant souvent ses invités et criant sans retenue. Son approche reflète un manque criant de classe et de respect pour la profession.
Le Sénégal mérite mieux. Depuis l’avènement des réseaux sociaux et des sites en ligne, nombreux sont ceux qui se proclament journalistes, profitant d’un système éducatif qui laisse proliférer des “écoles de journalisme” de faible qualité. Pourtant, nombre de ces prétendus journalistes n’ont ni le niveau ni les compétences pour exercer cette noble profession. Ils polluent l’espace public avec des débats creux, des propos incendiaires et des attitudes qui n’ont rien à voir avec l’éthique journalistique.
Il est temps que le Sénégal revoie les bases de son journalisme et que les véritables professionnels retrouvent la place qui leur revient, celle de porteurs de la vérité, de la responsabilité et de l’impartialité, au service d’un peuple qui aspire à un avenir meilleur et plus éclairé.
UN CITOYEN SENEGALAIS