Autopsie du corps de Diary: une véritable boucherie signée un accro du crack
L’enquête ouverte par les limiers du commissariat de Malika pour élucider les circonstances de la mort de la petite Souadou Sow continue de livrer ses secrets. Dernièce pièce décisive du puzzle pour confondre le mis en cause et confirmer la barbarie avec laquelle la gamine a trépassé aux mains de son bourreau, l’autopsie a été effectuée et remise aux enquêteurs.
L”Observateur dans sa publication du samedi 4 janvier donne en exclusivité les conclusions de l’autopsie du corps de la petite Souadou Sow, “la vérité la plus constante du dossier”. Le document médical confirme que la fillette “a rendu son dernier souffle dans des circonstances atroces” qui continuent d’indigner plus d’un.
Les Chérif M. Dial et Mamadou A. Diallo qui ont signé l’autopsie effectuée sur la dépouille de celle qui était affectueusement appelée dans son quartier à Malika, sous le surnom de Diary, confortent, d’après le journal, la barbarie qui a occasionné le décès d’une gamine réputée joviale qui a été arrachée à l’affection des sieris, à la fleur de l’âge.
L’analyse détaillée des deux médecins légistes
Les conclusions des médecins -légistes, , sont sans appel la mort de Souadou Borw est le fait de “Contusion et hematome périorbitaire gauche de multiples excoriations cervicales antérieures; d’une plaie de la commissure labiale gauche, avec hématome de la région jugale correspondante; hématome péri laryngé prédominant à gauche. D’une hémorragie méningée diffuse prédominante à la base du cerveau et de deux traits de fractures sur le toit de l’orbite gauche”. En langage plus clair, précise le quotidien du groupe Igfm, les deux médecins légistes ont attesté que Souadou Sow a rendu l’âme des suites d’une «asphyxie mécanique, par strangulation manuelle, associée à une hémorragie méningée due à un traumatisme par objet contondant. Mais aussi d’une absence de lésions périnéales récentes; de prélèvement vaginal systématique pour frottis».
Souadou a été inhumée hier au cimetière de Malika
A la suite de la délivrance de cette pièce à conviction, les parents encore éplorés de la défunte ont reçu un certificat d’inhumation. A l’aide du document, le défunte
Souadou a été inhumée hier dans l’après-midi, au cimetière de Malika, en présence d’une foule qui a tenu à l’accompagner à sa dernière demeure. Quelques heures plus tôt, son bourreau, Modou Fall prenait lui le chemin du tribunal de grande instance de Pikine-Guédiawaye pour un long séjour entre quatre murs.
Du côté du commissariat de police de Malika, l’enquête ouverte pour lever le voile sur la mort de la pe- tite Souadou a été bouclée. Le dossier a été transmis hier, au procureur de la République près le tribunal de grande instance de Pikine – Guédiawaye, où El H Modou Fall a été acheminé. De là, cet inconditionnel du crack file directement vers une cession ultérieure de la chambre criminelle de Dakar.
L’Observateur livre les confessions bouleversante du présumé meurtrier, El Modou Fall. Selon des sources du journal, la veille du jour des faits, l’ancien émigré avait quitté son domicile dans la matinée, emportant deux écrans téléviseurs qu’il va brader à la modique somme de 60 000 FCfa à des résidents du quartier. Ce montant en poche, Modou Fall qui était en manque, prend rendez-vous avec un fournisseur de drogue pour acheter 5 pièces de crack au prix de 50 000 FCfa, soit 10 000 FCfa la pièce. Avec les 10 000 Fcfa qui lui restaient en poche, M. Fall va, de retour à la maison, faire plaisir à sa fille, A. Fall ainsi qu’à ses amies du coin, qui souhaitaient s’acheter des feux d’artifice pour célébrer le nouvel An. Mais avant cela, El H. Modou Fall a tenu à prendre
sa dose. C’est ainsi qu’il s’est retiré dans son salon vers 21 heures, où il va consommer sa drogue avant de rejoindre sa fille et ses deux copines, dont Souadou. Les gamines lui demandent de l’argent pour acheter des pétards. La suite de l’histoire décrite dans l’édition d’hier de l’Observateur, révèle que la victime, lésée par le partage des fumigènes, était revenue à lui pour avoir de quoi acheter d’autres pétards. Modou confie avoir mis à profit l’occasion pour demander à Souadou d’aller lui acheter de la cigarette à la boutique du coin. A ce moment précis, M. Fall confesse qu’il était déjà dans les vapes. De retour de la commission, la petite Souadou sera entraînée au premier étage, puis dans la salle de bain. Modou Fall soutient qu’il avait entraîné la fille dans la salle de bain en lui demandant d’aller se débarbouiller au robinet des toilettes. «Immédiatement je l’ai attaquée de derrière, prise par le cou, avant de l’étranger à mains nues. Puisqu’elle avait déféqué au cours de sa lutte pour ne pas trépasser, je l’ai dévêtue jusqu’à la taille. Puis lui ai retiré…», a confessé Modou Fall devant les enquêteurs de Malika. Après la strangulation, Souadou affalée au sol, gémissait avec force. «Pour éviter qu’elle n’alerte ma fille, j’ai utilisé une serviette pour étouffer ses cris. J’ai, par la suite, arrangé le corps de sorte qu’il bloque la porte de la salle de bain pour, dit- il, épargner cette vue à ma fille. Mais je jure que je ne l’ai pas violée parce que lorsque je me drogue, je perds ma libido».