Affaire West African Energy: Samuel Sarr en garde à vue, le directeur général de la Senelec, son prédécesseur, Abdoulaye Dia, Harouna Dia, attendus à la Sr
L’enquête sur le médiatique contentieux de à la West African Energy (WAE) connait un soudain emballement. A la suite de son arrestation vendredi dernier à l’Aibd alors qu’il revenait d’un séjour à Dubaï, Samuel Sarr est en garde à vue à la Section de recherches de Colobane. Le directeur général de Wae, un projet de central électrique, est poursuivi pour abus de biens sociaux. Le préjudice estimé par un rapport d’audit du cabinet Mazars s’établit à 2 milliards de francs Cfa, pendant que le politicien affairiste proche de l’ancien président Macky Sall, est également accusé d’avoir dépensé, selon Yoor Yoor du jour, 15 milliards 205 millions FCFA sans fournir les pièces justificatives.
La saga judiciaire autour de cette affaire a conduit, d’après les informations de l’Observateur, à la convocation de l’actuel directeur général de la Senelec, Papa Toby Gaye. Le journal annonce d’autres auditions : Celle du directeur général de la Société industrie commerce (Senico), Abdoulaye Dia, et celle du représentant du directeur général de Locafrique, Abdou Karim Diop. Ces derniers ont été entendus ce lundi dans les locaux de la Section de recherches (SR). Où l’ancien directeur de la Senelec, Papa Mademba Biteye, est attendu ce mardi devant les enquêteurs, avance le quotidien de la Rue 15 X Corniche. Une autre audition et non moins importante, celle de l’homme d’affaires Harouna Dia est également programmée. “Actuellement à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, le richissime homme d’affaires ultra proche de Macky Sall était censé rejoindre Dakar en début de semaine. C’est-à-dire hier lundi. Cependant, un vol manqué à reporté son arrivée. […]. il est attendu mercredi aux alentours de midi. Son audition, qualifiée par des proches du dossier comme un tournant décisif, pourrait donner une impulsion majeure à l’enquête. Les gendarmes espèrent que ses déclarations éclaireront les zones d’ombre de ce contentieux, où de lourds intérêts financiers croisent des enjeux stratégiques ” prédit L’Obs..