“SÉNÉGAL : PAYS DE CROYANTS, TERRE DE LIBERTINAGE”
Le Sénégal, pays à majorité musulmane et chrétienne, a longtemps été vu comme un bastion de valeurs familiales et morales solides. Composé de 99,5% de croyants, il semblait à l’abri des dérives sociétales qui touchent de nombreux autres pays. Pourtant, ces dernières années, on assiste à une dégradation marquée des valeurs, notamment à travers la montée d’un libertinage sexuel de plus en plus banalisé. Les réseaux sociaux comme TikTok, Facebook, et WhatsApp sont devenus les scènes publiques où s’exposent sans complexe des comportements autrefois considérés comme tabous.
Les Réseaux Sociaux, Reflet d’une Société en Mutation
Sur ces plateformes, les Sénégalais semblent dévoiler un visage insoupçonné. Les discussions sur la sexualité, autrefois confinées à l’intimité, sont désormais courantes et même vulgarisées. Il n’est pas rare de voir des lives TikTok où le sexe devient le sujet central des échanges, captivant un auditoire majoritairement féminin, composé en grande partie de femmes mariées. Ce comportement, qui va à l’encontre des normes traditionnelles, surprend d’autant plus qu’il s’agit souvent de mères de famille, jadis perçues comme le pilier de l’éducation des enfants et des valeurs morales.
Le Libertinage sous Couvert de Modernité
Certaines femmes n’hésitent plus à s’exhiber sur les réseaux sociaux, dans ce qui peut être perçu comme une forme de prostitution virtuelle. Cette exhibitionnisme, devenue presque ordinaire, soulève des questions sur l’image de la femme dans la société sénégalaise actuelle. Ce phénomène va de pair avec une normalisation de comportements autrefois jugés inacceptables : la fornication, l’adultère, la débauche, qui sont aujourd’hui banalisés, relayés par une presse avide de sensationnalisme.
Les Émissions Télévisées et Séries : Promoteurs d’un Modèle Illusoire
Les médias traditionnels ne sont pas en reste. Les émissions télévisées et séries, influencées par des lobbies parfois accusés d’antireligieux, diffusent des messages qui encouragent une nouvelle vision de la femme et de la société. Elles prônent une liberté totale du corps féminin et mettent en scène des femmes sans emploi mais vivant dans un luxe qui attire les jeunes filles, lesquelles, souvent, tombent dans la prostitution en espérant atteindre ce mode de vie. Cette image, à mi-chemin entre rêve et utopie, séduit la jeunesse, la conduisant vers des chemins hasardeux où elle risque de s’égarer.
Une Hypocrisie Collective
Ce phénomène n’est pas sans rappeler l’ironie des jugements que les Sénégalais portent souvent sur les autres nationalités africaines, qualifiées de « NIAKS » (terme péjoratif pour désigner les Camerounais, Ivoiriens, Congolais, etc.). Paradoxalement, les critiques adressées aux autres trouvent aujourd’hui leur reflet dans les comportements locaux, révélant une forme d’hypocrisie collective. Les dérives tant dénoncées sont devenues le lot quotidien au Sénégal, où la culture de l’apparence semble avoir pris le dessus sur l’essence.
VIH/SIDA : Une Réalité qui Persiste
Face à cette libéralisation des mœurs, il est essentiel de rappeler les dangers sanitaires associés, notamment le VIH. Ce virus, qui continue de se transmettre de manière insidieuse, rappelle la nécessité de la prévention. Un conseil pratique et prudent est donné aux futurs mariés : effectuer des tests de dépistage du VIH avant le mariage. Dans un contexte où les comportements sexuels deviennent de plus en plus libérés, la prudence et la responsabilité sont des impératifs pour éviter des conséquences irréversibles.
Conclusion
La société sénégalaise est aujourd’hui à un tournant crucial. Entre tradition et modernité, entre valeurs ancestrales et nouveaux paradigmes, elle semble vaciller. Le libertinage sexuel, autrefois condamné, est aujourd’hui banalisé, influençant profondément les mœurs et l’avenir des jeunes générations. Ce phénomène soulève des questions de société et de valeurs, mais surtout, il rappelle la nécessité d’un retour à la responsabilité individuelle et collective, afin de préserver l’intégrité et la santé de la communauté.
TASS XIBAAR